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Après-demains :
Échos dans la presse
Le recueil Après-demains a
inspiré articles et commentaires dans différents sites et journaux
francophones. En voici quelques extraits :
«
C'est l'une des belles surprises de la rentrée. François Rouiller et les
éditions de l'Atalante nous offrent un recueil de dessins drôles et
intelligents en forme de réflexion sur notre futur. »
[Jérôme Vincent,
Octobre 2002,
ActuSF. Le site publie aussi une
longue
interview
de l'auteur.] 
«
Plusieurs thèmes de la vie quotidienne y sont passés au crible de ce que
pourrait nous réserver le futur plus ou moins proche. Le tout avec un
soupçon d'humour pas désagréable du tout. »
[Jérôme Ducret, 30.09.2002,
24heures, Édition Nord
vaudois/Broye.] 

et

« Loin des futurs qui craignent chers à la SF classique, Rouiller
a fait le pari de l'humour distancié, de la satire, parfois caustique
mais jamais cruelle, de nos petits travers et des dérives possibles de
nos sociétés. [...] Chacun aura ses coups de cœur. Pour ma part,
j'avouerai un faible pour l'exorcisme des cyber-virus affectant les
confessionnaux automatiques (par les temps qui courent, re-dynamisons
l'anti-cléricalisme !), la découverte du gène du racisme (éradiquons !),
et le délicieux cochon d'engrais à pousse verticale (saluons par avance
les trusts galactiques de l'agroalimentaire !).
L'humour, en SF plus qu'ailleurs, est chose délicate, et François
Rouiller aurait pu tomber dans la facilité ou la blague de potache —
avouons que quelques (très rares) dessins y succombent. Il n'en est pour
l'essentiel heureusement rien. À lire Après-demains, on est plongé tout
à la fois dans un futur plus hypothétique que réellement crédible
(quoique le cochon à pousse verticale...) et, comme par une sorte de
boucle temporelle, dans l'imaginaire des grands auteurs
d'anticipation... du XIXe siècle. Fidèle au genre qu'il s'est choisi,
Rouiller n'oublie pas que parler de demain, c'est surtout donner à voir
notre ici et maintenant. » [Stéphanie Nicot,
Galaxies 27, décembre 2002 ;
reprise dans
Noosfère, 2.9.2004.] 

« Un spray d'indifférence pour se débarrasser des
émotions nocives et éviter les peurs, remords et prises de conscience
brutales,
la découverte d'un gène du racisme, un sandwich héliporté qui
permet de manger
vite et frais, etc. Voilà quelques idées qui sont nées
dans l'esprit fertile [de] François Rouiller. »
[Raphaël Ebinger,
La Presse Nord Vaudois, 05.10.2002]

«
Cent vues imprenables sur le futur, dit le sous-titre. Est-ce un roman ?
Que non. Plutôt cent illustrations avec courtes vignettes
d'accompagnement. Beaucoup d'imagination... et plusieurs idées
rafraîchissantes ! » [Solaris,
novembre 2002]
«
François Rouiller est comblé: ses dessins, ses "cent vues imprenables
sur le futur", exposés à Sierre à BD'01, forment un petit livre
bondissant d'imagination. Le trait est clair, les visions drôles,
savantes et inspirées. Les images surtitrées et titrées sont servies par
des légendes pertinentes et synthétiques. Elles parcourent le futur
proche et en donnent des avant-goûts aussi savants que savoureux. Chez
lui, l'humour s'accorde à la coquinerie et la technologie se met au
service des rêves les plus fous. François Rouiller met la
science-fiction au service de la vie quotidienne de demain.
On pourra ainsi bientôt faire du yoga assisté par ordinateur. Des
capteurs enregistrent les positions du maître et les transmettent aux
disciples par simulation électromécanique. Enfin libérés des pertes de
mémoire, les êtres humains jouiront de la sauvegarde cérébrale, grâce à
de petits CD à glisser dans une fente à hauteur de la tempe. Les femmes
aux seins fatigués s'arracheront, elles, le soutien-gorge anti-g. Et
leurs mamelles, libérées de la pesanteur, de flotter librement.
Enfin, pour se nourrir en Chinois avisés, les Occidentaux bénéficieront
d'un riz ferromagnétique. Munis de baguettes aimantées, ils n'auront
ainsi plus à rougir de leur manque de dextérité. Et en plus cette
variété soigne les anémies. »
[Michel Rime,
24heures,
1.10.2002]
«
Gadgets et inventions en tout genre foisonnent sous la plume et le
pinceau du visionnaire. De petites prophéties qui font rire,
s'interroger et parfois même frémir...
Sculptures psychocinétiques, parures anti-g, paniqueurs de foule,
anonymateurs à brouillard, spots oniriques: telles sont les découvertes
que l'on peut faire en s'aventurant dans le recueil d'illustrations
Après-demains. Au total, l'ouvrage ne compte pas moins de cent images
légendées sur le thème de la vie quotidienne du futur. De la plume et du
pinceau, dans un style proche de la bande dessinée, divers aspects de
notre avenir sont passés en revue: famille, sentiments, communication,
loisirs, consommation, anatomie, etc. Ces visions, nées d'une réflexion
ironique sur le progrès et ses retombées, sont très originales, souvent
loufoques et drôles, tant au niveau du dessin que de la légende. Mais
elles peuvent parfois se révéler effrayantes, car elles portent un
regard sans complaisance sur la société d'aujourd'hui: c'est ainsi que
l'on rencontre des cochons "à pousse verticale", immobilisés par leurs
plis de graisse, entubés et automatiquement débités, un "spray
d'indifférence" pour supporter la violence quotidienne sans avoir à
intervenir, ou encore un paysage où ont poussé une multitude d'yeux en
raison d'une dissémination accidentelle de microcultures de tissu
oculaire humain... » [FyM,
La Liberté, 03.10.2002]
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